un journal…  

Et pourtant, observez bien les différentes tombes, vous ne remarquez rien ?

Il n’y a aucun signe distinctif de religion sur les pierres tombales, et pour cause, c’est la condition première imposée par l’administrateur de ce lieu pour être autorisé à l’utiliser. En effet, ce ne sont pas des êtres humains qui reposent ici, mais des animaux : nous sommes au cimetière des chiens d’Asnières sur Seine (92).    

Ce cimetière, le premier du genre, a été officiellement ouvert en 1899 et a connu un succès croissant. En 1986 cependant, son conseil d’administration décide de sa fermeture définitive. Aussitôt, une vive opposition à cette décision voit le jour et bientôt le site est classé pour protéger son intérêt pittoresque, historique et artistique. La mairie d’Asnières rachète le terrain en 1989 et reprend en direct la gestion du cimetière en 1997.

Contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom, les 1 033 concessions de ce lieu ne concernent pas uniquement des chiens,  

les sépultures de chats sont très nombreuses  

mais d’autres espèces animales, aussi inattendues que surprenantes, sont également enterrées en cet endroit.  

et aussi lapins, hamsters, oiseaux et même… poissons. 

ainsi que les compagnons de plusieurs notoriétés comme le chat de Sacha Guitry, celui de Courteline ou le chien de la Comtesse et du Comte Alexandre Dumas        

Les inhumations sont encore fréquentes de nos jours 

et les "joujoux" des animaux défunts accompagnent parfois leur utilisateur jusqu’au dernier voyage  

Les épitaphes sur certaines pierres sont inattendue et parfois même touchantes 

A ce jour, et depuis son ouverture, on estime à 18 000 le nombre de personnes qui ont enterré un animal de compagnie dans ce cimetière.